Biographie

Qui était Bruno Groening ?

Bruno Groening (1906-1959) s’est fait connaître du public pour la première fois en 1949 en tant que soi-disant « guérisseur spirituel » grâce à des guérisons spectaculaires. Au point culminant de son activité, jusqu’à 30 000 personnes par jour affluaient à ses conférences, ouvertes à tous et qu’il donnait sans aucune note. Après ces entretiens, à maintes reprises, des personnes gravement malades ont signalé des guérisons inexplicables. Les médias nationaux et internationaux ont fait à cette époque de fréquents reportages sur ces guérisons réussies de maladies qui continuent d’être considérées comme incurables, et ces guérisons n’ont encore fait l’objet d’aucune enquête scientifique adéquate.
Bruno Groening, homme de foi profonde, n’a de cesse d’affirmer : « Il n’y a rien qui ne se guérisse – Ce n’est pas moi qui guéris ; la puissance divine, ça aide, ça guérit ! – Dieu est le plus grand médecin ! “
Aujourd’hui, plus d’un demi-siècle après la mort de Groening, les événements le concernant continuent d’être d’un grand intérêt pour le public, et encore aujourd’hui, les rapports de guérisons qui ont eu lieu à la suite des conseils de Bruno Groening ne montrent aucun signe d’arrêt. De plus en plus de personnes s’intéressent à une information bien documentée et systématiquement organisée sur l’œuvre de Bruno Groening, et à avoir accès aux sources historiques qui la concernent.
Durant les premières années de son activité publique, les interventions et conférences de Bruno Groening sont enregistrées en sténographie. Plus tard, de 1955 à 1958, un grand nombre d’entre eux ont été enregistrés sur bande. Hormis quelques courts textes autobiographiques, quelques lettres et quelques notes manuscrites, Bruno Groening n’a produit aucune autre œuvre écrite.

Vie et oeuvre de Bruno Groening par ordre chronologique:

Bruno Gro__ning Film

1906-1927

Bruno Gröning (à l’origine Bruno Grönkowski) est né le 31 mai 1906 à Dantzig-Oliva. Il est le quatrième des sept enfants du maçon August Grönkowski et de sa femme Margarethe. La famille habite à louer dans un quartier populaire.

Dès son plus jeune âge, Gröning a remarqué une influence curative et apaisante sur les humains et les animaux. Ses parents n’ont aucune compréhension de ces capacités, et la relation avec eux est tendue.

Bruno Gröning a fréquenté l’école primaire puis a commencé un apprentissage commercial. Il l’annule à la demande de son père. Le père souhaite que Gröning apprenne un métier du bâtiment et il commence donc une formation de menuisier. Il se lance ensuite à son compte et crée à 19 ans un atelier de menuiserie et de meuble.

 

 

1928

Bruno Gröning épouse Gertrud Cohn. Il travaille maintenant comme ouvrier d’usine et ouvrier occasionnel. Il travaille entre autres dans une chocolaterie, comme livreur de télégrammes au bureau de poste de Gdansk et comme monteur basse tension chez Siemens et Halske.

 

1931
Le premier fils de Bruno Groening, Harald, est né.

1936

La famille Grönkowski a changé son nom de famille en Gröning.

1939
La mère de Bruno Groening décède. Son deuxième fils Günter est né.

1940
Harald tombe gravement malade et meurt à l’âge de neuf ans à l’hôpital de Gdansk.

1943
Bruno Gröning est enrôlé dans les forces armées. Il rejoint une unité de chasseurs de chars et est déployé sur le front de l’Est.

1945
Bruno Gröning devient prisonnier de guerre russe. Les codétenus qui souffrent d’hydropisie dans les camps d’internement sont guéris grâce à l’aide de Groening. Il est libéré de captivité et se rend en Allemagne de l’Ouest.

A Haigerseelbach (Dillkreis) en Hesse, il fait des petits boulots pour les agriculteurs et prend un appartement à Dillenburg.

1947
Sa femme est d’abord restée à Gdansk avec leur deuxième fils Günter. Ce n’est que maintenant que Bruno Gröning amène sa famille à vivre avec lui. Günter tombe gravement malade et meurt à l’âge de huit ans.

1948
Bruno Groening est de plus en plus visité par des malades qui lui demandent des soins.

1949
En début d’année, Bruno Gröning se sépare de sa femme.

 

Il est dans la Ruhr. L’ingénieur Helmut Hülsmann de Herford en Westphalie informe la presse des succès de guérison de son fils Dieter. Cela a fait connaître le nom de Gröning au public. Dans l’espoir de guérir, des malades de toute l’Allemagne et de l’étranger se rendent à Herford. Bruno Gröning prononce des discours dans lesquels il appelle à la foi en Dieu et rappelle la nécessité d’un mode de vie chrétien. Au cours de ses conférences, mais aussi en sa présence silencieuse, des guérisons se produisent.

Le directeur principal de la ville de Herford, Meister, a délivré à Bruno Groening une interdiction curative pour violation du Loi des naturopathes (Heilpraktikergesetz). Gröning quitte alors Herford et confie à son collègue Egon Arthur Schmidt la création de l’association “Ring of Friends of Bruno Groening”.

Bruno Gröning se rend à Hambourg dans l’espoir de pouvoir y poursuivre son travail de guérison. Cependant, le maire de Hambourg lui a interdit de parler, alors Gröning a de nouveau quitté la ville.

Le magazine « Revue » entend faire vérifier les capacités de Bruno Groening par des expériences cliniques. Gröning accepte et se rend à la clinique universitaire de Heidelberg à cet effet. Sous la direction scientifique du psychologue et médecin de Marburg Prof. Dr. H. G. Fischer fait contrôler son travail par une commission médicale. Les examens aboutissent à un avis d’expert, qui confirme fondamentalement le succès de la guérison, mais ne recommande la guérison que sous contrôle médical.

 

 

 

Dans le sud de l’Allemagne, Bruno Gröning rencontre Leo Harwart, propriétaire d’un ancien haras près de Rosenheim. Par gratitude pour la guérison d’un proche, Gröning a mis à disposition son « Traberhof » comme lieu de travail. Lorsque la présence de Bruno Groening est devenue connue par des articles de presse, une ruée massive vers le site a commencé, qui a duré plusieurs semaines. À maintes reprises, il y a des guérisons parmi les visiteurs, y compris des maladies médicalement classées comme incurables. Mais le ministère de la Santé de Rosenheim est également d’avis que les activités de Groening violent le Loi des naturopathes (Heilpraktikergesetz). C’est pourquoi Bruno Gröning envisage de créer des établissements de soins dans lesquels il pourra travailler avec l’approbation de l’État, accompagné de médecins, et dépose en Bavière une demande d’autorisation d’exercer la médecine conformément au Loi des naturopathes. Il demande à ceux qui cherchent à guérir de ne pas venir le voir au Traberhof ; dès que des sanatoriums sont mis en place, il veut informer les gens par les médias. Bruno Gröning donne maintenant des conférences dans un petit groupe à Bad Wiessee.

Le réalisateur Rolf Engler réalise le documentaire « Gröning ». Il sera présenté en avant-première dans les cinémas de Munich, Essen et Gelsenkirchen.

1950
L’homme d’affaires Otto Meckelburg s’offre à Bruno Gröning en tant que directeur et fonde l’association “Association pour la recherche sur les méthodes de guérison de Gröning e.V.”. Meckelburg devient directeur général de l’association et conclut un contrat avec Gröning, selon lequel il doit se rendre entièrement disponible pour l’association. Lors d’événements organisés par Meckelburg dans des hôtels et des restaurants, Gröning donne des conférences à Wangerooge, Oldenburg, Mittenwald et Werlte dans l’Emsland devant entre 30 et 120 personnes. Entre autres choses, Meckelburg promet – contre la volonté expresse de Gröning – un remède à Ruth Kuhfuss, qui souffre de tuberculose pulmonaire bilatérale. Elle meurt.

Le ministère bavarois de l’Intérieur n’approuve pas l’exercice de la médecine dans une station thermale.

Bruno Gröning donne maintenant des conférences sur la pratique du praticien alternatif munichois Eugen Enderlin. Il y rencontre sa future seconde épouse, Juliane (Josette) Dufossé. Elle devient d’abord sa secrétaire. Il y a une brouille avec Enderlin, et Groening se sépare de lui pour le moment.

Le service de santé München

Chen demande à Bruno Gröning d’arrêter immédiatement le traitement. Partant du principe que son travail ne constitue pas un traitement curatif, Gröning continue de donner des conférences en petit groupe. Ceci est suivi d’une ordonnance de sanction du tribunal de district de Munich pour une infraction contre le Heilpraktikergesetz (Heilpraktikergesetz). Gröning s’y oppose.

1951
Gröning donne des conférences toute l’année à la Pension Weikersheim à Graefelfing près de Munich. Il intervient également dans le cabinet de la praticienne alternative Cäcilie Scheuerecker à Grafing, également dans la région de Munich.

 

1952
Bruno Gröning donne des conférences toute l’année, d’abord à Grafing à Scheuerecker, à intervalles irréguliers à Hameln et plus tard régulièrement à Enderlin à Feldafing sur le lac de Starnberg. En fin d’année, il donne des conférences dans des appartements privés ou au restaurant « Aindorfer Hof » à Munich.

Le Schöffengericht München-Land a acquitté Bruno Gröning du chef d’infraction continue contre le Heilpraktikergesetz. Le procureur de la République fait appel de ce jugement. Mais Gröning est également acquitté en deuxième instance devant le tribunal régional de Munich du chef de violation du Loi des naturopathes (Heilpraktikergesetz).

1953
Bruno Gröning animera dans un premier temps des conférences à Enderlin auxquelles participeront environ 30 à 50 personnes. La collaboration avec Enderlin échoue à nouveau et Gröning se sépare finalement de lui.

Pour protéger ses activités, Gröning a une association, la « Gröning Association », fondée à Murnau-Seehausen. Des communautés d’adeptes qui se sont formées dans différents lieux rejoignent la fédération. Le conseil d’administration est composé de : Rudolf Bachmann, Anny Freiin Ebner von Eschenbach, Bernhard Graf von Matuschka, Konstantin Weisser, Hermann Riedinger, Egon Arthur Schmidt et Graf von Zeppelin. Groening lui-même devient président à vie.

 

1954
Gröning continue de donner des conférences, entre autres au château du comte von Zeppelin à Aschhausen près de Heilbronn, dans son appartement privé à Grafrath en Haute-Bavière, à la Pension “Schweiz” à Munich, à Rosenheim et Graz.

1955
Bruno Groening est à nouveau accusé d’une infraction continue de médecine illicite et également d’homicide par négligence de Ruth Kuhfuß.

Le mariage avec Gertrud Gröning se termine par un divorce. La même année, Bruno Gröning épousa pour la deuxième fois Josette Dufossé et s’installa avec elle à Plochingen am Neckar.

 

1956
Bruno Gröning donne des conférences, notamment dans le sud de l’Allemagne, mais aussi en Westphalie, en Basse-Saxe, dans le nord de l’Allemagne et en Autriche.
Il voyage en France avec Josette et visite, entre autres, le lieu de pèlerinage de Lourdes pendant quelques jours.

Avec sa femme et son avocat Dr. Schwander, Bruno Groening se rend à Fribourg. À la clinique universitaire de la ville, il fait procéder à des examens pour un rapport d’un neurologue afin de déterminer sa responsabilité pénale.

 

1957
Bruno Gröning poursuit ses tournées de conférences en Allemagne, mais aussi en Autriche et en Italie du Nord.

La préparation du procès pour pratique médicale illégale et homicide par négligence a coûté beaucoup de temps à Gröning. Malgré ses efforts, il a été condamné à une amende de 2 000 DM ou à 100 jours de prison comme alternative, dans le jugement de première instance du juge non professionnel de Munich pour une infraction continue de pratique médicale illicite. Il est acquitté du chef d’homicide involontaire.

Le ministère public fait appel du jugement. L’appel est dirigé contre l’acquittement de l’accusation d’homicide par négligence ainsi que contre la condamnation de l’accusé pour infraction continue contre le Loi des naturopathes (Heilpraktikergesetz).

 

1958
Bruno Gröning donne à nouveau des conférences dans toute l’Allemagne et l’Autriche. Afin d’enregistrer son enseignement, il enregistre sur cassettes ses conférences et rencontres avec ses amis les plus proches.

En deuxième instance devant la deuxième grande chambre criminelle du tribunal régional de Munich II, Groening est condamné à une peine de huit mois de prison et à une amende de 5 000 DM, ou 50 jours de prison, pour l’accusation d’homicide par négligence et le délit de pratique médicale illicite. La peine de prison est suspendue avec mise à l’épreuve. Gröning fait appel du jugement devant la Cour suprême de Bavière.
Après le verdict, il se rendra en France pendant près de deux mois.

Bruno Gröning décide de dissoudre l’« Association Gröning ». En tant qu’organisations successeurs, l’« Association pour la promotion des fondements spirituels, spirituels et naturels de la vie » a été fondée d’abord en Autriche et peu de temps après également en Allemagne. Alexander Loy-People sera le président de l’association autrichienne à vie. Erich Pelz sera le président du club en Allemagne pour une période de douze ans.

 

Bruno Groening voyage à nouveau en France. Il séjourne principalement à Mimizan sur le golfe de Gascogne et dans la Côte d’Azur, se rend à Lourdes pour quatre jours et en Espagne pour un jour. Il rentre en Allemagne via la Suisse.

En fin d’année, Bruno Groening perdait du poids. L’ami médecin, Dr. Pierre Grobon de Paris attribue les symptômes à une maladie grave. Gröning se fait alors examiner à Paris. Le diagnostic de cancer gastrique est avancé. Bien que le Dr. Grobon conseille une intervention chirurgicale immédiate, Gröning retourne en Allemagne pour quelques jours. Comme Bruno Gröning ne peut plus se présenter en personne aux fêtes de Noël prévues des groupes de ses amis, il enregistre toujours son discours sur bande en Allemagne. Il retourne à Paris avec sa femme pour voir le Dr. Faites une opération sur Grobon. Le médecin déconseille de retourner en Allemagne et s’attend à ce que Groening meure bientôt. Néanmoins, Bruno Groening revient en Allemagne.

Les rencontres de Gröning avec ses amis les plus proches ont lieu à Plochingen.

 

1959
Les dernières rencontres entre Bruno Gröning, son secrétaire et le président de l’association auront lieu début janvier.

Puis Gröning s’envole à nouveau pour Paris avec sa femme pour y subir une autre opération. Le jour de l’opération, au même moment à Munich devant la Cour suprême de Bavière, le procès pour homicide par négligence et délit continu contre le Loi des naturopathes  s’est poursuivi en l’absence de Groening.

Le verdict n’a pas été annoncé car Bruno Gröning est décédé le 26 janvier 1959 à Paris.

 

© Fondation Bruno Gröning 2010 – 2020

Curriculum vitae de Bruno Groening, rédigé par lui-même, 1956

 

Moi, Bruno Gröning, vis à Plochingen (Neckar), Stumpenhof, à Dornendreher 117, suis né le 31 mai 1906 à Dantzig-Oliva comme quatrième enfant des sept frères et sœurs du couple August Gröning. Mon père était contremaître maçon. Les deux parents sont décédés; ma mère en 1939, mon père en 1949.

Au cours de mon enfance et de mon adolescence, que j’ai passées à la maison avec mes parents, j’ai fait de plus en plus de découvertes d’étranges capacités qui – à partir de moi – étaient destinées à exercer une influence calmante ou curative sur les personnes et les animaux. Même en bas âge, les personnes malades étaient soulagées de leurs plaintes en ma présence, et les enfants comme les adultes étaient complètement calmes avec quelques mots de ma part lorsqu’ils étaient bouleversés ou se disputaient. Enfant, j’ai pu constater que les animaux, généralement considérés comme timides voire vicieux, étaient de bonne humeur et apprivoisés avec moi. Ma relation avec mes parents était donc étrange et tendue. J’ai vite lutté pour une totale indépendance afin de sortir de l’environnement de “l’incompréhension” de ma famille.

Je suis allé à l’école primaire. Après ma libération, j’ai fait un apprentissage commercial. J’étais ici pendant 2 ans et demi. Cependant, à la demande de mon père, j’ai dû abandonner cet apprentissage car c’était le souhait de mon père que j’apprenne un métier du bâtiment. J’ai suivi les souhaits de mon père et j’ai appris à être menuisier. Cependant, il n’y a pas eu de diplôme par examen, car il y avait un taux de chômage élevé à Gdansk à l’époque. Pour cette raison, j’ai dû abandonner mon poste d’apprenti 1/4 d’année avant la fin de mon apprentissage sans examen final, car l’entreprise dans laquelle j’étudiais a dû fermer faute de commandes.

Par la suite, en 1925, j’ai réussi à monter une menuiserie de construction et d’ameublement et à monter ma propre entreprise. Après presque deux ans, j’ai arrêté cette activité et j’ai travaillé comme ouvrier d’usine et travailleur occasionnel jusqu’en 1943. J’ai travaillé dans une chocolaterie, à la poste à Gdansk, également comme commandeur de télégrammes pendant environ neuf mois et chez Siemens & Halske en tant que bas -électricien de tension. Ici, j’ai fait la plupart des travaux moi-même. J’ai fait tout ce travail avec intérêt, et il était particulièrement important pour moi de faire un stage, où je pourrais étudier les connaissances et les compétences de personnes de tous les horizons et de toutes les classes sociales et apprendre comment les gens façonnent leur vie.

Je cherchais non seulement les plus pauvres des pauvres, mais aussi les plus riches des riches pour voir comment ils vivaient. Une vie privée telle qu’on l’entend au sens ordinaire (aller au cinéma, aller au cabaret, jouer aux cartes etc. etc.) ne m’intéressait pas [sic !]. (Ces dernières années j’ai rencontré des gens de la pire espèce que je ne les avais pas connus les années précédentes. Je pense à des gens qui ont agi comme mes managers et qui m’ont entouré moi-même de 1949 à fin 1955. Preuve écrite de ceci est en ma possession. Ce genre de personnes a travaillé si intelligemment que même les autorités n’ont pas eu l’occasion de les condamner et c’est donc à moi de me protéger contre les machinations de ces personnes et de continuer.)

En 1928, alors que j’avais 21 ans, je me suis marié. De ce mariage 2 garçons ont émergé, mais tous les deux sont morts à l’hôpital. Le fils aîné est décédé à l’âge de 9 ans en 1940, le cadet, également à l’âge de 9 ans, en 1947.

Le fait que la vie conjugale avec ma femme d’alors m’était insupportable, ne serait-ce que parce que ma femme ne pouvait pas comprendre mon mode de vie. – Ma femme est restée à Gdansk avec mon plus jeune garçon jusqu’en 1947 et a vécu avec l’occupation russe à Gdansk. En 1947, ma femme d’alors est venue en République fédérale d’Allemagne et j’ai de nouveau vécu avec elle et mon plus jeune garçon à Dillenburg. Une bonne année après la mort de mon plus jeune fils (en 1949), je me suis séparé de ma femme d’alors parce que ma femme ne pouvait pas l’accepter, comme moi – comme les années précédentes et aujourd’hui – je fais mon travail vu et vois dans aider les gens à partager avec moi une vie qui n’est axée que sur la serviabilité. En mai 1955, ce mariage fut divorcé. Le 25 juin 1955, j’épousais mon épouse actuelle, Juliane [sic!] Dufossé.

En 1943, j’ai été enrôlé dans la Wehrmacht. À cause de mon opinion, il y avait des frictions. J’étais donc z. B. la perspective d’une cour martiale, car j’avais fait la déclaration : Que vous me mettiez au front ou non, je ne tirerai sur personne. Mais à la fin, je suis arrivé devant.

En 1944, j’ai été blessé à la cuisse droite par un éclat d’obus. Cette moitié je viens allé à l’hôpital de la maison, mais a été renvoyé au combat contre les Russes sur le sol allemand en tant que personne non guérie et a été fait prisonnier de guerre par la Russie en mars 1945. Décembre 1945 J’ai été libéré de la captivité russe en Allemagne de l’Ouest.

Dans les camps de prisonniers russes, j’ai fait tout ce que j’ai pu pour mes camarades, ce qui m’a amené à trois reprises au quartier général russe pour un interrogatoire ; dans un cas, j’ai été menacé de tirer. I.a. J’ai également demandé que nos prisonniers allemands soient au moins traités comme du bétail, car le traitement des prisonniers à cette époque était bien pire que celui du bétail.

En Allemagne de l’Ouest, avec des réfugiés des Sudètes, j’ai créé l’« Organisation d’aide aux personnes déplacées ». J’étais aussi membre de la Commission Logement parce que je me sentais obligé d’aider à nouveau les gens. (La preuve de ces activités est incluse.)

En mars 1949, j’ai été présenté à la famille Hülsmann, Herford, par une femme que je connaissais. Je devrais aider le fils Hülsmann. C’est arrivé. Avec cela, M. Hülsmann a fait une grande propagande et cela a entraîné une grande foule dans et autour de la maison des Hülsmann. Il y a eu de nombreuses guérisons, même des guérisons spontanées. La première chose que j’ai faite maintenant était d’aller voir les autorités sanitaires dans le but d’établir une coopération avec les médecins. Je voulais éviter tout inconvénient en premier lieu. Les autorités ont refusé, au contraire, on m’a donné une interdiction écrite de traitement. Les guérisseurs rassemblés autour de la maison Hülsmann ont organisé une manifestation en mon absence et ont pris d’assaut la mairie. Le maire a donc été contraint de me faire appeler et de me laisser au moins trois jours de plus pour guérir. J’ai également fait des voyages à Hambourg, Schleswig, etc., pour voir des médecins, dont j’ai été invité à aider occasionnellement les malades lors de mes visites. A Hambourg, c’est allé si loin que le maire local m’a interdit de parler parce que les habitants de Hambourg avaient tout préparé pour me permettre de parler devant des milliers de personnes qui cherchaient de l’aide.

S’ensuit les tentatives bien connues du magazine « Revue » de me réunir avec des médecins pour des expériences. Des malades de l’hôpital universitaire de Heidelberg m’ont été amenés. Le professeur Fischer (résidant à Marburg) voulait créer des sanatoriums avec moi.

Cependant, en raison des exigences financières élevées du professeur Fischer, aucun accord n’a été trouvé. Je n’ai pas eu non plus l’approbation promise. Pendant ce temps, quand je n’étais plus à Herford, seul M. Egon-Arthur Schmidt, résidant maintenant à Heidelberg, Römerstr. 65 ans, de retour, qui a été mandaté par moi pour assurer le bon déroulement de toutes les formalités nécessaires à la réalisation de la proposition faite par lui-même et Hülsmann de fonder l’association “Ring of Friends of Bruno Groening”, que l’association ne pouvait en aucun cas façon être attaqué de n’importe quel côté.

Ce « Ring des Amis de Bruno Groening » recevait 6 à 7 000 lettres par jour. Selon mes instructions expresses, ces lettres ne devraient être ouvertes qu’en présence de deux témoins, car la plupart de ces lettres étaient accompagnées de dons d’argent. Ces fonds doivent être enregistrés pour se conformer aux réglementations gouvernementales ; mais pas seulement à cause de cela, mais aussi pour qu’aucun des ouvre-lettres ne puisse mettre la main sur les fonds de z. T. pourrait enrichir les plus pauvres des pauvres. Ces fonds doivent être déposés sur un compte bancaire de l’association “Ring der Freunde Bruno Groening”.

Cette association « Ring der Freunde » a vu le jour, mais elle n’a pas rempli l’objectif escompté comme je le pensais. J’ai pu constater qu’aucun des fonds contenus dans les lettres, qui devaient s’élever à plusieurs 100 000 DM alors que plus d’un million de lettres avaient été reçues, n’était plus disponible. Après de longues recherches sur la localisation de ces fonds, j’ai rassemblé suffisamment de preuves. Cependant, tout cela nécessite encore une clarification judiciaire.

Ces griefs ne pouvaient surgir que parce que M. Egon-Arthur Schmidt n’avait pas tenu la promesse qu’il m’avait donnée de tout diriger d’une manière ordonnée selon mes instructions expresses. Selon des témoins, il savait si bien tout gérer qu’il est devenu «en bonne santé» grâce à la réception d’argent de personnes malades. Afin de pouvoir se soustraire à toute responsabilité, il confia la présidence de l’association « Anneau des amis de Bruno Groening » à un certain Pr Berndt et sut rejeter toute la faute sur ce président dans de nombreux interrogatoires de police. (Les preuves sont à ma disposition.) En tant que journaliste avisé, Schmidt savait mettre ses articles de presse à pro et contre faire de l’argent avec ça, et aussi me mettre sous un si mauvais jour à travers sa série d’articles que je devais être considéré comme l’un des pires, des plus sales, de sorte que même les autorités étaient confuses, et après faire semblant de moi que lui, l’ange de l’innocence, ne savait pas que la presse mettrait ainsi en avant les articles. Les remarques que je lui avais faites ont été complètement ignorées.

Il peut être prouvé que M. Mecklenburg [sic!] est également complice des griefs dans ma région à partir de ce moment-là. Comme il me l’avait promis, il a créé une « Association pour la recherche sur les méthodes de guérison de Gröning » après consultation d’avocats – qui ont été consignés par écrit. Il a su exploiter cela frauduleusement en gardant pour lui plus de 100 000 DM sans me donner un sou. Au contraire, j’ai dû payer des impôts au bureau des impôts de Munich pour de l’argent que Schmidt et Mecklembourg avaient collecté et fait disparaître et dont je n’avais rien vu. À ce stade, je dois mentionner brièvement que l’argent collecté auprès d’Egon-Arthur Schmidt et de Mecklenburg à Herford, comme j’en avais déjà discuté avec le pasteur Art – vivant actuellement à Herford – devrait d’abord être déposé sur un compte bancaire. Le pasteur Kunst devrait avoir le droit de disposer d’une partie de cet argent afin de pouvoir le remettre aux plus pauvres d’entre les pauvres sans me consulter. Pour plus d’argent, des maisons sous forme de colonies devaient être construites pour les personnes qui avaient perdu leur logement et pour d’autres qui étaient dans le besoin. De plus, les églises détruites par la guerre devraient aussi – s’il y avait de l’argent – être préparées, etc. Malheureusement, cela ne s’est pas produit car cet argent a été volé par des gens avides.

Afin d’éviter les assauts du public, j’ai accepté une invitation au Traberhof à Munich. C’est là qu’ont eu lieu les apparitions bien connues décrites dans la presse, et ici trop de monde s’est à nouveau réuni.

Pendant ce temps, je me suis finalement séparé de E. A. Schmidt.

Des guérisons avaient lieu partout où j’allais. En septembre 1949, la place devant le Traberhof était occupée certains jours par plus de 30 000 personnes venues à Rosenheim de toutes les régions d’Allemagne et du monde.

Mon ancien hôte Hülsmann était entre-temps devenu un « homme d’affaires » avide dans mon dos. Tout le monde a avancé avec la promesse de m’obtenir le permis médical, mais a de nouveau disparu en tant que gangsters plus ou moins exposés après la fermeture de leur entreprise et m’avait laissé une réputation douteuse, qui a été avidement accueillie par la presse.

Alors z. Par exemple, un certain comte Soltikor [sic!] Déclare qu’il a l’intention – et se prépare déjà – d’écrire une brochure positive sur moi, pour laquelle je devrais lui fournir des documents. Si je refusais, il voulait écrire une brochure négative sur moi, pour laquelle on lui avait déjà offert 50 000 DM.

Au printemps 1950, je suis allé à Wangerooge. Encore la même chose : un flot de chercheurs de guérison, des guérisons de masse, des attitudes hostiles des autorités sanitaires. Entre-temps, les efforts pour obtenir un permis médical en Bavière avaient échoué, également pour la raison que mon soi-disant «manager» Mecklenburg à l’époque avait été arrêté et enfermé pour évasion fiscale et mauvaises transactions financières.

Un moyen de sortir de cette agitation de tous bords semblait être temporairement mon travail pour le naturopathe Enderlin à Munich à l’été 1950. Mais Heilpraktiker Enderlin n’a pas agi différemment de Schmidt et de Mecklenburg. Il m’avait dit par l’intermédiaire de mon avocat, le Dr. Reuss, étant donné l’assurance qu’il voulait me délivrer un document officiel censé prouver que mon activité n’avait rien de commun avec l’activité naturopathique protégée par la loi, afin que je ne puisse pas entrer en conflit avec la loi. M. Enderlin n’a pas tenu cette promesse. Pour cela, cependant, il a collecté d’énormes sommes d’argent pour lui-même, dont je n’ai pas reçu un sou, afin qu’il puisse plus tard acheter et rénover une villa à Feldafing avec l’argent de ces revenus.

En août 1950, j’ai appris à connaître ma femme actuelle comme la seule personne honnête et sincère qui m’a aidé dans tout pour créer de nouvelles réglementations.

En octobre 1952, j’ai rencontré à nouveau E. A. Schmidt à Herford, et c’était parce qu’il avait tout écrit pour organiser une rencontre avec moi. E. A. Schmidt m’a supplié de pouvoir réparer tout ce qu’il avait mal fait jusqu’à présent et m’a promis que je n’agirais désormais que correctement. J’étais moi-même très méfiant de sa ferme assurance, mais je lui voulais donner une chance de vous réhabiliter – le plus ou moins seul coupable. C’est lui-même qui a proposé en suppliant de publier le livre “Die Wunderheilungen das Bruno Gröning”, qu’il avait déjà écrit, avec les descriptions véridiques qu’il contenait, qui étaient irrévocables – comme il le disait – afin de l’exprimer pour pouvoir apporte ce qu’il pense de moi. (1 exemplaire est inclus). Parce que Schmidt n’a pas abandonné son plan, s’est plutôt attaché directement à moi et m’a assuré à plusieurs reprises qu’il voulait faire tout son possible pour construire mon travail tel qu’il était prévu et planifié dès le début et verbalement et par écrit avec de nouvelles suggestions m’a approché, Je me suis progressivement remis avec lui et j’ai finalement accepté ses offres. Mais bientôt – malgré le fait qu’il montrait du côté positif à mon égard – il lança à nouveau, comme j’ai pu le prouver, des articles très sales à mon sujet dans les journaux. Après que je lui ai de nouveau fait de gros reproches, il s’est encore excusé en disant qu’il ne savait pas que les journaux le signaleraient ainsi. À mon avis et comme j’ai pu le déterminer dans de nombreux cas, E. A. Schmidt est le seul responsable de toutes les confusions survenues à l’époque (Herford), car il est le seul à blâmer.

Lorsque je lui ai de nouveau fait les reproches les plus sévères et lui ai fait comprendre que je ne pouvais pas travailler plus longtemps avec lui sur cette base, il s’est finalement retiré et après l’ensemble du conseil d’administration de l’association de Gröning, où il voulait usurper le poste de directeur réalisateur, le refusant, il a montré ses vraies couleurs. Il est maintenant en instance de poursuites contre moi sur la base d’accusations bien faites et a déposé des accusations contre moi sur la base d’allégations fausses dans le but d’induire les tribunaux en erreur et de me causer de gros problèmes.

En 1953, le naturopathe Enderlin a de nouveau tout fait pour me reconquérir. Il m’a laissé passer par mon avocat Dr. Reuss sait qu’il voulait maintenant me donner l’autorisation d’exercer des activités de praticien alternatif et que j’aimerais me former à cet effet afin que je puisse passer un examen officiel de praticien alternatif et ainsi obtenir l’autorisation officielle d’exercer des activités de praticien alternatif. Le bureau de l’ordre public a rejeté ma demande sans m’admettre à l’examen. Sur les conseils de mes avocats de l’époque, Schweizer-Späth et Dr. Reuss n’a pas fait appel et la procédure d’appel a été reportée.

Aujourd’hui, il n’y a plus la possibilité que mes actions absolument légales soient mises sous un mauvais jour ou même déformées par des gens autour de moi qui agissent mal et pensent mal. Depuis lors, je ne me suis mis à la disposition des communautés locales de l’association de Gröning qu’en cercle plus étroit. Ma seule préoccupation est de transmettre des pouvoirs mentaux à mes auditeurs. renforcer leurs propres pouvoirs mentaux afin de pouvoir mettre de l’ordre dans leur être intérieur.

Quand je suis approché par des malades, je leur fais remarquer qu’ils doivent avoir confiance en leurs médecins et qu’au moment où ils l’ont et le gardent ils ont déjà gagné au moins 60%. De plus, il est important pour moi de remplir les églises de croyants.

J’ai aussi des amis en France. En particulier, je parle souvent aux médecins là-bas.

Je suis conscient que mes actions ne sont pas illégales, mais je comprends que j’ai dû être mal jugé par les autorités en raison des incidents très désagréables qui se sont produits dans ma vie.

Plochingen (Neckar) 27 décembre 1956

Signé G R Ö N I N G
La source:
Archives de la Fondation Bruno Gröning